Je m’aime…un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout?
« L’estime de soi renvoie à l’opinion générale que nous avons de nous-même, à la façon dont nous nous jugeons ou évaluons, et à la valeur que nous nous accordons en tant que personne. »(Fennell, 2013)
« Les croyances négatives sur soi-qui forment l’essence de la faible estime de soi- s’expriment de plusieurs façons » (Fennell, 2013). Elles se manifestent dans plusieurs domaines, citons notamment, les pensées et affirmations sur soi: L’autocritique, par exemple, alimente ces croyances négatives. Nous pouvons détecter des indices d’une faible estime de soi, également dans le comportement, qui se manifeste par une difficulté à faire valoir ses besoins, un évitement des défis mais également des opportunités.
Une faible estime de soi a de nombreux impacts tant dans la vie professionnelle ou scolaire que dans la vie privée. Les personnes ayant une faible estime d’elles-même ont des difficultés à mettre en lien leurs compétences et leurs réussites. Dans leur vie privée, elles risquent de se créer un faux-self dans le but de plaire à quiconque, elles peuvent également mettre en avant les autres quel que soit le coût pour elles.
La faible estime de soi peut avoir de nombreuses conséquences qui nous bloquent dans de nombreux domaines de vie. Une première chose dont il faut prendre conscience sont les pensées autocritiques. La prise de conscience est difficile car c’est régulièrement un mécanisme bien rodé dont on ne s’aperçoit plus.
Exercices:
Il est intéressant de réaliser un tableau mentionnant la date et l’heure, la situation, les émotions et sensations physiques (de 0 à 100 d’intensité), la ou les pensée(s) autocritique(s) ainsi que le comportement auto-destructeur qui suit. Ce tableau permet une prise de conscience de ce mécanismes qui est souvent devenu automatique.
Dans un second temps vous pourrez ajouter à votre tableau, une colonne perspectives alternatives. Questionnez vos pensées autocritiques et formulez des perspectives alternatives: « Quelles sont les preuves en faveur de ce que je pense de moi-même? », « Puis-je considérer mon point de vue comme le seul possible? », « Est-ce que je me focalise sur mes faiblesses en oubliant mes forces? », etc…
Vous pouvez alors noter à quel point vous croyez à ces perspectives alternatives et enfin réévaluez vos sensations physiques. Vous ne devez pas croire à vos perspectives alternatives à 100%, néanmoins, il faut tout de même qu’elles aient engendrées un état émotionnel et physique différent.
Sources:
- Fennell, M (2013). Surmonter la faible estime de soi, DUNOD.